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Posturologie
Spécialistes de la posturologie à Rennes, Quai Santé répond aux besoins des patients, adultes ou enfants, présentant des signes cliniques difficiles à classer selon les nomenclatures médicales par spécialité.
L'approche pluridisciplinaire est seule capable de tisser le lien entre ces signaux faibles de notre organisme et proposer une démache diagnostique et thérapeutique.
Pourquoi un Bilan Postural à Quai Santé ?
- Vous présentez des douleurs musculaires ou articulaires récidivantes, malgré de nombreuses prises en charge.
- Vous avez rencontré un spécialiste (podologue, ostéopathe, orthoptiste, médecin du sport…) dont le traitement n’a pas permis de vous soulager totalement.
- Vous présentez des sensations d’instabilité ou de vertiges, mais les spécialistes ne peuvent les expliquer.
- Vous avez bénéficié de soins dentaires ou orthodontiques et le professionnel vous a conseillé de faire un bilan postural, car un trouble de fonctionnement de la mâchoire peut influencer votre posture.
- Ce qui caractérise un possible déficit postural est la notion de récidive, voire d’échec.
Qu’est-ce qu’un bilan postural ?
« La posturologie est une méthode d’étude pluridisciplinaire de la posture et de ses dérèglements. » (Gagey et Weber 2004)
Le Syndrome de Déficience Posturale (SDP) correspond à la difficulté de tenir un équilibre vertical, dans différentes conditions.
De nombreux capteurs sensoriels nous permettent de percevoir l’espace et d’interagir avec notre environnement. Notre posture s’adapte alors à ce qui nous entoure, par le biais de ces entrées sensorielles.
Une dysharmonie de ces capteurs peut être responsable d'une asymétrie posturale, mais également de douleurs.
À Quai Santé :
Nous prenons en charge les adultes et les enfants pour un bilan initial ou secondaire à d’autres prises en charge. Notre spécificité est de réunir sur le même plateau technique, les professionnels permettant d’établir le diagnostic.
Le bilan initial est pratiqué par un médecin, un podologue, un ostéopathe, tous diplômés en posturologie. Nous organisons ce bilan initial en fonction de ce questionnaire que vous aurez rempli, afin de constituer autour de vous l'équipe qui sera la plus adaptée pour réaliser ce bilan. Puis en fonction de ces examens, nous pourrons compléter par un bilan spécifique (visuel, dentaire, etc..). Les décisions sont prises en concertation et le plan de traitement est clairement établi et expliqué.
La prise en charge pluridisciplinaire et coordonnées entre les différents professionnels concernés par le trouble postural est indispensable à la réussite du traitement.
Pour l'enfant, les signes cliniques peuvent être identique à ceux de l’adulte, mais aussi :
- Retard dans l’évolution psychomotrice
- Équilibre instable avec chutes fréquentes ("maladroit")
- Comportement faussement évocateur d'hyperactivité ou d'attitude prostrée
- Problème de concentration
- Difficulté de passage du langage oral au langage écrit
- Fatigabilité anormale après la mise en place d’un traitement orthodontique
- Traitement orthodontique difficile, voire inefficace
Les objectifs
"Tout à la fois préventive et curative, la posturologie a pour objectif, après élimination de toute cause médicale identifiée, le traitement du ou des capteurs déficients (pied, dents, œil) responsables de la mauvaise adaptation du corps aux contraintes gravitationnelles avec les conséquences fonctionnelles qui en découlent.
Elle nécessite un bilan précis pour pouvoir orienter vers une intervention conjointe des différents thérapeutes spécialisés dans l’un ou l’autre des capteurs suspect."
Christian Monnier, MKDO DIU Posturologie Clinique
Les douleurs du squelette sont très fréquentes, à tout âge et pour des causes aussi variées que le travail, le sport ou le manque de sport, le handicap moteur, l’arthrose, les traumatismes, mais aussi un déséquilibre ou trouble statique.
Les tissus à l’origine de ces douleurs peuvent être les muscles, les tendons, les articulations, les os ou les ligaments.
Parmi toutes ces sources de douleurs, les muscles sont certainement les plus difficiles à identifier. Ils sont responsables de douleurs ressenties à distance de leur point d’origine, et parfois après les efforts. Ces douleurs ne sont pas identifiables par un examen complémentaire, comme une radiographie ou une échographie.
Notre équipe pluridisciplinaire permet d’analyser successivement la morphologie, la capacité des muscles et du squelette à rester en équilibre et se déplacer, évaluer la stratégie propre à chaque patient, ses points forts et ses faiblesses.
Ces difficultés peuvent être squelettiques mais aussi sensorielles, induisant une mauvaise adaptation du corps dans l’espace et en mouvement.
Les capteurs sensoriels de l’équilibre sont les yeux, les tendons et les ligaments, les muscles, les capteurs cutanés de la sole plantaire. Certaines zones sensorielles sont importantes car elles participent à l’harmonie perceptive, ou à l’inverse, sont très perturbantes pour le cerveau (comme la mâchoire).
En Savoir plus : par Dr Pierre Lecomte, DIU Posturologie Clinique
"La déficience posturale correspond à l’incapacité d’un sujet à tenir un équilibre vertical, en statique et en dynamique, dans les différentes conditions que nous pouvons tester. Alors que le sujet a pour consigne de se tenir le plus droit possible, nous pouvons tous constater, sur la foi d’un fil à plomb, que la verticale vraie n’est pas respectée.
Les bilans de posture réalisés à Quai Santé, sont demandés le plus souvent par des médecins du sport ou des rhumatologues, mais aussi par des dentistes et des orthodontistes.
La présentation clinique est variée, les patients se plaignant de douleurs non spécifiques, de localisation variable et surtout récidivantes. L’histoire clinique classique est celle d’un patient plutôt actif se plaignant de douleurs variées, de difficultés liées à l’équilibre (mais sans vertige rotatoire), un mal des transports, un trouble visuel, etc…
Ces symptômes variés sont apparus spontanément ou après un traumatisme (entorse de cheville, traumatisme cervical…), un changement de la correction visuelle ou des soins dentaires.
Même si les signes cliniques semblent anodins, le patient décrit un retentissement important sur sa qualité de vie et ses capacités à poursuivre ses activités. Chez l’enfant, nous recueillons souvent des plaintes concernant une difficulté de concentration ou d’acquisition à l’école, et ce malgré une prise en charge classique bien conduite. Il existe chez ces patients une forte demande de soins, d’ordre rééducatif ou antalgique. Toutes les prises charges classiques peuvent donner un résultat initial encourageant, mais bien vite elles s’avèrent inefficaces. L’objectif du bilan postural est alors d’organiser les temps successifs de la prise en charge pour obtenir un soulagement durable dans le temps.
Concernant les dentistes et orthodontistes, nous avons travaillé depuis de nombreuses années sur les facteurs prédictifs d’un trouble postural. Une thèse a été réalisée par deux collègues omnipraticiennes sur ce sujet et nous pouvons affirmer, grâce à leur travail, que 80% des sujets dépistés au cabinet dentaire ont bien une déficience posturale. La population est constituée par des enfants, pour lesquels une consultation orthodontique initiale est demandée. Le praticien a l’habitude de réaliser des photographies face profil et ¾. Sur ces clichés, il détermine l’orthogonalité du squelette et celle de la mâchoire. Dans ce recrutement, les enfants sont le plus souvent asymptomatiques. L’objectif du bilan postural est alors purement préventif.
Par définition, toute pathologie lésionnelle neurologique, vestibulaire, rhumatismale, neuromusculaire, génétique est exclue. La fibromyalgie est exclue également car les patients ne présentent pas les symptômes généraux ni l’incapacité fonctionnelle présente dans cette pathologie. Ils sont en difficulté dans leurs activités et souvent douloureux, mais ils ne sont pas dans un schéma d’incapacité franche.
Pourquoi demander un bilan postural ?
Au-delà du dépistage d’une déficience posturale, qui peut se faire simplement par n’importe quel praticien, nous pensons que l’équipe pluridisciplinaire est indispensable. En effet, les symptômes que nous recherchons sont ténus et demandent une grande expérience clinique. Nous nous adressons le plus souvent à des patients en errance thérapeutique, et chacun dans notre spécialité, nous tentons d’analyser ce parcours pour trouver une nouvelle orientation clinique.
Le système d’équilibration est complexe. De nombreuses entrées sensorielles renseignent le système nerveux central. Suivant les conditions dans lesquelles se trouve le sujet, ce système va privilégier tantôt les informations provenant des pieds (face plantaire), celles des capteurs musculaires et articulaires, les informations visuelles, ou en cas de chute brutale : les informations vestibulaires (oreille interne).
Une ou plusieurs sources sensorielles peuvent être défaillantes, et le système nerveux central doit se contenter d’informations plus restreintes voire fausses. Il apprend à composer avec ses informations et construit un équilibre grâce à des compensations musculaires. Ce nouvel équilibre est très couteux en termes d’énergie musculaire, mais aussi de capacité de concentration. Le maintien de l’équilibre étant une priorité de l’organisme, il se fait au détriment des nouvelles acquisitions ou sollicitations extérieures.
La première étape consiste à photographier et enregistrer le corps dans son fonctionnement habituel en statique et en dynamique. Pour compléter cet état des lieux, nous réalisons des tests cliniques permettant de créer des contraintes (par exemple les yeux ouverts ou fermés), et d’observer comment le sujet s’adapte à ces nouvelles conditions. Le sujet peut être amélioré dans son équilibre, alors que nous lui supprimons une entrée sensorielle. Nous pouvons imaginer facilement que cette information est gênante. Nous parlons parfois d’épine irritative du système postural. Le plus souvent, le patient est gêné par la perte d’un capteur, mais s’y adapte rapidement et compense par ses autres capteurs. Nous pouvons alors étudier la valeur relative de chacun des capteurs et sa valorisation par le système nerveux central.
Au terme du bilan postural, nous pouvons déterminer un ou plusieurs capteurs défaillants. A nous de dire quelle serait la défaillance principale à prendre en charge en priorité, et quelles seraient les défaillances secondaires. Cette décision est le résultat d’une discussion entre les spécialistes présents, chacun dans sa discipline et expert d’un capteur.
Ce bilan permet d’établir l’existence d’une défaillance posturale et d’établir une stratégie de "prise en charge".
Une prise en charge pluridisciplinaire
- Répondre à une plainte de douleur ou de performance
- Evaluer la posture statique et dynamique
- Diagnostiquer un Syndrome de Déficience Posturale SDP
- Evaluer la cause neuro sensorielle responsable du SDP
- Orientation thérapeutique, organisation et suivi de la prise en charge du syndrome de déficience posturale
- Démarche collégiale et décisions pluridisciplinaires
- Mise en relation avec les orthoptistes, ophtalmologistes, dentistes et orthodontistes, rééducateurs concernés
- Activité de recherche clinique et d'enseignement professionnel continu
QUAI SANTE - 32 avenue Sergent Maginot - 35000 RENNES
Du lundi au vendredi, de 8h30 à 19h00